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Les termites, insectes conquérants

Le termite est un insecte qui se nourrit de la cellulose du bois. Jour et nuit, leurs mandibules broient le bois et font des ravages que l’on découvre parfois trop tard.
Depuis quelques dizaines d’années, leurs colonies s’échappent de leur milieu naturel, la forêt, pour envahir les villes. Leur extension en milieu urbain résulte de l’activité humaine et du transport du bois de chauffage et de construction. Les villes offrent des conditions idéales pour ces insectes chaleur, humidité et cellulose, qui leurs permettent de se reproduire toute l’année , contrairement aux colonies des forêts dont l’activité est réduite en hiver.
En France, on rencontre sept espèces qui s’attaquent au bois des habitations, dont cinq espèces de termites qui sont souterraines et une espèce de termite qui est dite de « bois sec »:

  • les Reticulitermes Lucifugus Corsicus – termites endémiques à la Corse et à la Sardaigne – Espèces souterraines
  • les Kalotermes flavicollis ou « Termites à cou jaune » – Ces termites sont présentes en Corse et dans le bassin méditerranéen – Espèces de bois secs
  • les Reticulitermes flavipes – situés principalement dans l’Ouest de la France : on les retrouve du Pays Basque à la Normandie, en passant par la Vallée de la Loire, le bassin parisien, la Charente Maritime et la Gironde – Espèces souterraines
  • les Reticulitermes Grasseil ou termites des Landes que l’on trouve en Aquitaine et en Charente Maritime – Espèces souterraines
  • les Reticulitermes Banyulensis – termites de Banyuls dans le Roussillon – Espèces souterraines
  • les Reticulitermes Urbis – espèce récente qui évolue dans les zones urbaines du sud-est de la France – Espèces souterraines
  • les Reticulitermes Lucifugus – ces termites sont présentes dans les forêts côtières de Provence de La Ciotat (Bouches du Rhône) à l’Italie – Espèces souterraines

Ces insectes s’en prennent aux structures en bois mais peuvent également attaquer le papier ou le textile. La colonie s’installe généralement dans le sol, mais peut parfois se loger dans un mur ou dans le vide sanitaire : les galeries qui leur permettent de se déplacer sont rarement visibles. En dégradant le bois (ou ses dérivés), les termites peuvent causer des dégâts importants, au niveau de l’usage même du bâtiment, mais également dans sa structure. Si celle-ci est abîmée, mangée par les termites, le bâtiment peut s’effondrer. L’état parasitaire répond donc à un objectif de sécurité des bâtiments.

Comment lutter ?

Compte tenu de la biologie et du comportement social des termites, seuls des professionnels confirmés sont en mesure d’assurer une protection durable des biens susceptibles d’être attaqués par ces insectes.

Les moyens de lutte et les modalités de traitement mis en œuvre sont adaptés à la situation du bien à protéger.

Nous vous proposons 2 méthodes de lutte :

  • Par barrières chimiques (En traitement curratif et préventif)
  • Par Pièges-appâts (En traitement curratif et préventif)

Le respect de l’environnement

L’homme, les animaux et les plantes sont préservés : Les pièges-appât n’agissent que sur les termites souterrains. Une stratégie intelligente avec seulement quelques grammes de matière active, contenus dans des stations parfaitement verrouillées.

Zone d’infection

Voir la carte

Quelques chiffres

  • Leurs populations souterraines comptent plusieurs milliers d’individus et s’étendent parfois sur des dizaines de mètres, à quelque pied sous terre.
  • Environ 12 000 à 15 000 habitations sont traitées contre les termites chaque année en France.
  • Il existe dans le monde plus de 2 500 espèces de termites.

Réglementation

Depuis novembre 2007, la loi impose par le décret du 23 mai 2006, suivi du décret no 2006-591 du 23 mai 2006, suivi de l’arrêté du 16 février 2010 mis à jour le 3 décembre 2014 des mesures de protection des bâtiments avant construction pour prévenir des infestations de termites au niveau de ces futures constructions. Ce décret et arrêté sont applicables sur l’ensemble des zones couvertes par un arrêté préfectoral ; suivant les départements, cela peut aller de la commune infestée jusqu’au département dans sa totalité.

Les mesures prévues sont définies au niveau du Code de la Construction et de l’Habitat par les articles R 112-2 et R112-3 ; elles concernent la mise en place de dispositifs de protection entre le sol et le bâti contre l’action des termites soit :

  • par la mise en œuvre d’un dispositif de type barrière physique ou physico-chimique,
  • par la mise en œuvre d’un dispositif de construction contrôlable (sauf pour les départements d’Outre-Mer).

Depuis novembre 2007, la loi impose par le décret du 23 mai 2006, suivi du décret no 2006-591 du 23 mai 2006, suivi de l’arrêté du 16 février 2010 mis à jour le 3 décembre 2014 des mesures de protection des bâtiments avant construction pour prévenir des infestations de termites au niveau de ces futures constructions. Ce décret et arrêté sont applicables sur l’ensemble des zones couvertes par un arrêté préfectoral ; suivant les départements, cela peut aller de la commune infestée jusqu’au département dans sa totalité.

Les mesures prévues sont définies au niveau du Code de la Construction et de l’Habitat par les articles R 112-2 et R112-3 ; elles concernent la mise en place de dispositifs de protection entre le sol et le bâti contre l’action des termites soit :

  • par la mise en œuvre d’un dispositif de type barrière physique ou physico-chimique,
  • par la mise en œuvre d’un dispositif de construction contrôlable (sauf pour les départements d’Outre-Mer).

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